Le cinéaste américano-britannique Christopher Nolan pose ses caméras à Dakhla pour le tournage de son long métrage « The Odyssey », une adaptation cinématographique de l’épopée d’Ulysse.
Le sud marocain continue de séduire les grands réalisateurs étrangers. Cette fois-ci, le célèbre cinéaste américano-britannique Christopher Nolan, à qui l’on doit la trilogie des «Batman», «Inception», «Interstellar» ou plus récemment «Oppenheimer», a choisi la ville de Dakhla comme cadre de tournage de son long-métrage « The Odyssey ». Ce film est une adaptation cinématographique de l’épopée d’Ulysse, dont certaines scènes sont actuellement tournées sur le site de la Dune Blanche, à une trentaine de kilomètres de la perle du sud du Royaume. Après des prises de vues réalisées à Ouarzazate, notamment à Ksar Aït Ben Haddou, puis en Italie, l’équipe de production a installé ses caméras dans cette zone emblématique du Sahara marocain, séduisante par ses paysages naturels contrastés, entre sable blanc immaculé, lagune panoramique et biodiversité exceptionnelle. Aux côtés du réalisateur d’«Oppenheimer», plusieurs figures hollywoodiennes ont rejoint le plateau à Dakhla, dont Matt Damon dans le rôle d’Ulysse, Zendaya et Charlize Theron. La sortie mondiale de ce film réunissant un casting prestigieux, dont Tom Holland, Robert Pattinson, Anne Hathaway et Lupita Nyong’o, est prévue le 15 juillet 2026.
Avec ses paysages pittoresques et ses sites naturels exceptionnels, Dakhla offre un cadre singulier qui ne cesse de susciter l’intérêt des professionnels du 7e art. Après le Maroc, le tournage se déplacera au Royaume-Uni, en l’Italie, en Sicile ainsi que sur l’île de Favignana, qui est un lieu réellement mentionné dans l’épopée d’Ulysse. Il faut dire que le Maroc continue de s’affirmer comme un décor de prédilection pour les plus grandes productions étrangères, profitant de son emplacement stratégique, de sa diversité géographique et culturelle, ainsi que d’un climat avantageux, tout en bénéficiant d’un cadre incitatif pour l’industrie cinématographique.
Rappelons qu’en 2024, le Maroc a accueilli près de quarante-huit longs métrages, courts métrages, doc- Fiction, séries TV et téléfilms étrangers et arabes à l’instar «The New Eve» de Alejandro Monteverde, «Lords Of War» de Niccol Andrew, «Le Livre du Désert» de Gilles de Maistre, «Les Damnés de la Terre» de Jean Pascal Zadi, «Soyouf Al Arabe» de Samer Jaber et d’autres. Le tournage de films étrangers a généré près de 1,24 milliard DH de recettes, consolidant la position du Maroc comme plaque tournante régionale du cinéma et de l’audiovisuel.





