Ce 31 octobre 2025, le Conseil de sécurité n’a pas seulement voté une résolution technique. Il a, en réalité, entériné un projet de société. En approuvant massivement l’Initiative marocaine d’autonomie, les membres ont validé bien plus qu’une solution politique au différend du Sahara : ils ont plébiscité un modèle global, pensé, initié et piloté par le Souverain depuis vingt-six ans.

Ce vote est la reconnaissance internationale d’une vision royale cohérente : celle d’un développement intégré, harmonieux entre les territoires, où la diplomatie n’est pas une fin en soi, mais le prolongement naturel d’un projet national. En soutenant le Plan d’autonomie, les grandes puissances ont validé, implicitement, la régionalisation avancée, la gouvernance territoriale rénovée, les investissements massifs dans les infrastructures, les énergies, l’éducation, la santé, la culture, et surtout dans la dignité des populations.

Le modèle marocain n’est pas un concept théorique ni une promesse en construction. Il existe déjà, visible dans les provinces du Sud, où la transformation économique, sociale et institutionnelle est tangible : taux d’électrification, accès à l’eau, universités, ports, routes, hôpitaux, centres culturels, participation politique, inclusion des jeunes et des femmes. Là où certains voyaient un désert, le Maroc a bâti des territoires d’avenir. Ce qui a été fait au Sud n’est pas une exception, mais un laboratoire du Maroc de demain, transposable à toutes les régions dans le cadre de la régionalisation avancée.
L’adoption quasi unanime de cette résolution consacre donc deux réalités : d’abord, le Plan d’autonomie est désormais reconnu comme l’unique base sérieuse, crédible et durable pour résoudre le dossier du Sahara ; ensuite, le modèle marocain de développement, tel que conduit par SM le Roi, est considéré par la communauté internationale comme cohérent, efficace et porteur de stabilité.

La véritable portée de ce vote dépasse New York. Elle renforce la confiance des Marocains dans leur trajectoire nationale, elle conforte les partenaires étrangers dans leur engagement aux côtés du Royaume, et elle oblige désormais chacun — institutions, partis, élus, société civile — à être à la hauteur d’un projet validé par le monde. Car lorsque la communauté internationale approuve une vision, elle rappelle aussi, silencieusement, que l’Histoire n’attend pas.  Saâd Benmansour

 

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