Les provinces du Sud du Royaume sont aujourd’hui un chantier à ciel ouvert, reflétant la ferme volonté, exprimée depuis de nombreuses années, d’en faire un visage rayonnant du Maroc.

Développement : Le Sahara marocain est devenu au cours des dernières années un véritable hub économique non seulement au Maroc mais pour tout le continent. Les détails.

 

Véritable chantier à ciel ouvert, le Sahara marocain devient visible dans tous les radars des investisseurs tant à l’échelle nationale qu’Internationale. Les grands projets de développement lancés au cours des deux dernières décennies à coup de milliards de dollars reflètent une véritable dynamique socio-économique menée sous la conduite du Souverain depuis Son accession au Trône. Une dynamique qui concerne tous les secteurs de l’économie avec des projets structurants titanesques qui font la Une des médias au Maroc et à l’étranger. Alors que l’ensemble du peuple marocain s’apprête à célébrer dans la joie et la communion le 50ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte, les regards se tournent vers les provinces du Sud du Royaume, non seulement pour commémorer cet événement historique, mais aussi pour mettre en avant la profonde transformation et le bond qualitatif que connaît cette région chère de la patrie, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Les provinces du Sud du Royaume sont aujourd’hui un chantier à ciel ouvert, reflétant la ferme volonté, exprimée depuis de nombreuses années, d’en faire un visage rayonnant du Maroc, avec de grandes ambitions pour parvenir à un développement durable et à la justice sociale dans les différentes régions du Royaume.
Au cœur de cette dynamique se trouve un chantier Royal structurant, à savoir le modèle de développement des provinces du Sud, lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015, et qui incarne aujourd’hui une vision tournée vers l’avenir en érigeant la région en un pôle continental prometteur tourné vers la profondeur africaine.
Dans Son discours historique prononcé à l’occasion du 40ème anniversaire de la Marche Verte, le Souverain a posé les premiers jalons de cet édifice de développement, en soulignant que «l’application du modèle de développement de nos provinces du Sud traduit Notre fidélité à Notre engagement auprès des citoyens dans nos provinces du Sud pour ériger celles-ci en un véritable modèle de développement intégré».
Ce programme de développement intégré, qui est l’aboutissement d’un long travail de terrain et de planification stratégique mené depuis la récupération des provinces du Sud en 1975, n’est pas seulement un plan économique, mais, comme l’a affirmé Sa Majesté le Roi dans Son discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte, dans lequel le Souverain a souligné qu’«il s’agit bien en fait d’un projet de société cohérent qui a pour ambition de favoriser l’épanouissement de l’individu marocain, de préserver sa dignité et de le placer au cœur du processus de développement».
Aujourd’hui, au cœur du Sahara marocain, on peut constater la mise en œuvre de la vision Royale éclairée relative à ce modèle de développement, qui comprend divers secteurs d’infrastructure, d’énergie, d’agriculture, d’économie bleue et de développement urbain et social.

Avec un budget colossal passé de 77 à 85 milliards de dirhams et un taux d’engagement supérieur à 80%, de grands projets ont été lancés, transformant le paysage économique de la région, dont l’axe économique vital qu’est la voie express Tiznit-Dakhla, longue de 1.055 kilomètres, et le mégaprojet du Port Atlantique de Dakhla, qui fera de la région une plaque tournante logistique continentale. Ces mégaprojets, qui comprennent également le programme industriel de Phosboucraa, les centrales solaires et éoliennes pionnières, le barrage «Fask» à Guelmim, ainsi que des programmes de développement urbain et le renforcement des secteurs agricole et de la pêche maritime, ont été conçus non seulement pour servir la population locale, mais aussi pour permettre au Sahara marocain de jouer son rôle historique de trait d’union entre le Maroc et sa profondeur africaine.
Ces réalisations ont été renforcées par l’engagement à mettre en place des infrastructures de pointe, notamment le Centre hospitalier universitaire de Laâyoune, la Faculté de médecine et la Cité des métiers et des compétences, afin de placer le capital humain au cœur des priorités, conformément à la vision Royale éclairée.

Les chiffres officiels confirment que les fruits du développement ont profité aux populations. Les indicateurs sociaux des régions du Sud ont enregistré une évolution positive remarquable, dépassant souvent la moyenne nationale, avec une hausse du niveau de vie, une baisse du taux de pauvreté et des améliorations significatives dans les domaines de l’éducation et de la santé.
Ainsi, la région de Dakhla-Oued Eddahab, comme l’a souligné le magazine «Jeune Afrique», est devenue une incarnation du succès du nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud et un pôle économique régional majeur, comme en témoigne son taux de croissance économique de 10,1 % en 2023, le plus élevé du pays.

La région de Laâyoune-Sakia El Hamra connaît également une dynamique de développement soutenue, son PIB passant de 15 milliards de dirhams en 2015 à plus de 28 milliards de dirhams en 2023, ce qui en fait un pôle d’investissement mondial compétitif ouvert sur les profondeurs africaines. Quant à la région de Guelmim-Oued Noun, le modèle de développement a ouvert de nouvelles perspectives avec un véritable essor économique et social, bénéficiant de sa position stratégique entre le nord et le sud du Royaume, pour devenir un chantier à ciel ouvert avec des projets d’envergure, structurés et intégrés. Aujourd’hui, plus de dix ans après son lancement, ce processus remarquable de développement est salué tant au niveau local qu’international, dans les rapports des Nations Unies et par de grandes puissances telles que la France, qui aspirent à devenir des partenaires du développement des régions du Sud, ce qui confirme que l’esprit de la glorieuse Marche Verte se perpétue avec un processus qui place le Sahara marocain au cœur du développement national et d’appartenance à la patrie.

 

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