En marge de ces réunions, un mémorandum d’entente a été signé entre la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC-Nigéria), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM-Maroc) et la Société togolaise de gaz (Sotogaz-Togo). (D.R)
Energie : Le projet Gazoduc Africain Atlantique a déjà franchi plusieurs étapes clés, tant sur le plan technique, environnemental qu’institutionnel.
Des réunions du comité technique et du comité de pilotage du projet Gazoduc Africain Atlantique ont été organisées les 10 et 11 juillet à Rabat. Ces rencontres ont permis de faire le point sur l’état d’avancement du projet. Dans un communiqué, l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) précise que ces rencontres de haut niveau ont réuni les directeurs généraux des compagnies pétrolières nationales des pays traversés par le Gazoduc Africain Atlantique, ainsi que le Commissaire infrastructures, énergie et digitalisation et le directeur de l’énergie et des mines de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en présence des représentants du ministère de la transition énergétique et du développement durable, de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et de l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen). Selon la même source, le projet a déjà franchi plusieurs étapes clés, tant sur les plans technique, environnemental qu’institutionnel. De même, les études d’ingénierie détaillées ont été finalisées en 2024, les études survey et ESIA du tronçon Nord ont été achevées tandis que celles du tronçon Sud Nigeria – Sénégal sont en cours.
Le projet, conçu pour transporter 30 milliards de m3 de gaz par an, sera développé par phases. Ainsi, une société de projet (holding) assurera la gouvernance dans les phases de financement et de construction du projet. Elle chapeautera trois sociétés ad-hoc (SPV) pour chacun des segments identifiés. En marge de ces réunions, un mémorandum d’entente a été signé entre la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC-Nigéria), l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM-Maroc) et la Société togolaise de gaz (Sotogaz-Togo). Le document a été préalablement signé par Engr. Bashir Bayo Ojulari, Group Chief Executive Officer de NNPC, et la cérémonie s’est tenue en présence de Olalekan Ogunleye, Executive vice president, Gas, Power & New Energy, qui a représenté NNPC à cet événement. Ce mémorandum, dernier en date à être signé après l’adhésion officielle de Sotogaz au projet, vient compléter la série d’accords déjà conclus avec les autres pays traversés, relève le communiqué.
Les parties prenantes se sont félicitées des avancées réalisées et ont réitéré leur volonté de poursuivre leur collaboration exemplaire pour la réalisation de ce projet structurant et intégrateur. Pour rappel, le Gazoduc longera la côte depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc, et sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen. Il permettra aussi d’alimenter en gaz le Niger, le Burkina Faso et le Mali.





