Un rendez-vous initié par l’Instance marocaine des petites entreprises
Recommandations : Les débats ont porté sur des contraintes majeures entraînant un retard dans les formalités et l’augmentation du coût lié aux échanges commerciaux, particulièrement pour les petites entreprises qui ont des difficultés à s’adapter avec les exigences des marchés extérieurs.
Favoriser le rapprochement de l’administration publique des acteurs économiques, tout en aidant à faciliter l’accès à l’information sur les différentes formes de contrôle et de suivi ainsi que les initiatives et les programmes mis en faveur de la promotion de l’entrepreneuriat au Maroc. Tels sont parmi les objectifs de la septième rencontre de l’administration-entrepreneur organisée mardi 4 novembre au siège de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCIS-TTA). Initié par l’Instance marocaine des petites entreprises, ce rendez-vous, qui s’est tenu en partenariat avec le Club des opérateurs économiques agréés du Maroc, s’est distingué par la participation des opérateurs économiques, et des représentants des associations professionnelles ainsi que ceux des départements et des institutions concernés par les opérations d’import-export, parmi lesquels l’Administration des douanes et impôts indirects, le ministère de l’industrie et du commerce et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA). A l’instar des précédentes éditions, les intervenants ont réaffirmé leur ambition de contribuer à assurer la confiance dans la relation entre l’administration et l’entreprise.
«Cette rencontre vise à communiquer et informer sur les procédures et les mesures administratives relatives au commerce extérieur, et ce à travers le rapprochement de l’administration des acteurs économiques», a affirmé Rachid Ouardighi, président de l’Instance marocaine des entreprises, tout en faisant part de la nécessité de renforcer les programmes de formation au profit des petites entreprises dans le secteur import-export, accélérer la transformation digitale des systèmes de contrôle et des services d’autorisations douanières et simplifier les procédures administratives, en vue de contribuer à faciliter l’accès de cette importante composante du tissu entrepreneurial aux marchés extérieurs.
Les débats ont porté sur des contraintes majeures entraînant un retard dans les formalités et l’augmentation du coût lié aux échanges commerciaux, particulièrement pour les petites entreprises, qui ont des difficultés à s’adapter aux exigences des marchés extérieurs. A l’instar des précédentes éditions, ce rendez-vous a été clôturé par l’émission d’une série de recommandations visant à aider et accompagner cette composante du tissu entrepreneurial à y accéder.
Parmi ces recommandations, figurent l’accélération du processus de transformation digitale des systèmes de contrôle afin de pouvoir atteindre l’objectif de «zéro papier» dans les délais préétablis. Les participants ont prôné l’unification des procédures administratives et des références de gestion entre les administrations concernées ainsi que la mise en place d’une plateforme numérique pour faciliter l’accès de services de déclaration, de contrôle et de suivi. Ils ont appelé à créer des programmes de formation et de qualification en faveur des petites entreprises en vue de les aider à renforcer leur compétence dans les échanges commerciaux. Ils ont recommandé la mise en place d’un partenariat stratégique administration-entreprise, basé sur les principes de confiance, efficacité et transparence.





